Les «Band Movies» au Tourne-film festival de Lausanne

CINÉMA • A Lausanne, le Tourne-Films Festival (TFFL) est un mélange de musique et de cinéma célébré à travers des projections, des concerts et des conférences. Sa 2e édition a lieu du 9 au 13 septembre à la salle Paderewski et au parc de Mon-Repos avec une rétrospective consacrée aux «Band Movies».

  • Les Beatles jouant leur propre rôle dans «Quatre Garçons dans le vent». DR

    Les Beatles jouant leur propre rôle dans «Quatre Garçons dans le vent». DR

A l’origine de ce désormais nouveau rendez-vous annuel destiné aux cinéphiles, Noé Maggetti et Vincent Bossel (en médaillon), ses deux directeurs artistiques qui, entourés d’une jeune équipe, ont décidé de tisser des liens entre leurs passions respectives pour le 7e art et la musique, dans le cadre d’un rendez-vous qui se veut tout à la fois exigeant et proche du grand public.

L’année dernière, les deux compères avaient lancé leur première édition du festival sur le thème de la comédie musicale. Et, malgré un début d’année 2020 particulièrement incertain en raison de la situation sanitaire, ils ont pu compter sur le travail passionné de toute l’équipe du TFFL et sur le soutien de plusieurs partenaires, sponsors et donateurs, de manière à pouvoir offrir pour cette deuxième édition, un programme riche et stimulant.

Cette année, ce sera donc autour des «Band movies», soit des films mettant en scène des groupes de musique réels ou fictifs. De l’hommage à l’âge d’or du rock à travers le regard d’un jeune fan (Presque célèbre), à l’histoire fictive d’un groupe composé de vedettes bien réelles (Les Blues Brothers), en passant par l’auto-parodie des Beatles jouant leur propre rôle (Quatre Garçons dans le vent) ou encore à travers l’utilisation de la dimension genrée des bands des années 1950 comme prétexte à une comédie de travestissement (Certains l’aiment chaud).

Panorama varié

Les films seront projetés cette année entre la salle Paderewski et le parc de Mon-Repos. Ils constituent un panorama des représentations variées dont les formations musicales ont bénéficié à travers l’histoire du cinéma. Cette rétrospective intègre également une carte blanche au Festival Cinémas d’Afrique avec le long-métrage «À peine j’ouvre les yeux», qui permettra au public du TFFL de découvrir un traitement politique du motif filmique. La réflexion sera par ailleurs enrichie par une conférence de Pierre-Do Bourgknecht, qui proposera une analyse de morceaux présents dans la plupart des films de la sélection.

Du 9 au 13 septembre. Programme complet sur www.tournefilms.com