Lausanne vue par Louise de Bergh

LITTÉRATURE • La Parisienne sort son premier roman et dévoile ses coups de cœur lausannois.

Au bar du «Pointu», Louise De Bergh tient entre les mains «Hermès Baby», son premier roman (Editions Romman), avec une fébrilité joyeuse. Elle vient de recevoir les premiers exemplaires, qui sortent de chez l’imprimeur. L’objet est beau, dense, et elle a hâte qu’il rencontre ses lecteurs.

Ce premier roman vous plonge dans les destins de quatre femmes de quatre générations différentes, toutes liées au peintre Egon Schiele, contemporain de Klimt dans le Vienne Art Nouveau: l’arrièregrand-mère, la grand-mère, la mère et la fille. Entre Vienne, Paris et le Népal, l’autrice nous embarque dans un voyage littéraire intime et universel autour du mythe de la mère qui donne la vie et de l’artiste qui crée son œuvre.

Cette Parisienne venue s’installer à Lausanne il y a quelques années pour raison amoureuse a d’ailleurs fabriqué son roman en même temps que son bébé, qui a dix-huit mois aujourd’hui. Il y a donc du vécu dans cette fiction sur la puissance créatrice et l’amour. Artisane du cuir, elle possède son atelier L&Cuir à Chardonne et tient aussi un blog littéraire qui rencontre un franc succès, «Mes Petites Chroniques Littéraires».

«Hermès Baby» fait partie de la sélection 2022 du Prix Littéraire SPG du premier roman romand.

Si Lausanne était...

Une vue
Celle de la ville depuis le parc de l’Hermitage, par une matinée de printemps.

Une rue
La Place de la Louve. C’est dans la librairie de livres d’occasion dans l’angle que j’ai le plus traîné mes guêtres.

Un bar
Le Café des Artisans, chez Iggy et Amaya. Tout y est sympathique et agréable.

Un souvenir
Le spectacle de Blaise Bersinger «Peinture sur chevaux 2» vu au Métropole il y a deux ans. Je n’ai jamais autant ri.

Un plat
Les croissants au jambon de la boulangerie Moutarlier.

Une boisson
Les chocolats chauds du Barbare – ils les font encore?

Un objet
Les gobelets en plastique munis d’un couvercle remplis de cappuccino froid. Ce n’est pas très «développement durable», je le sais!