Blaise Bersinger est un enfant de «sous-gare», quand le quartier n’était pas bobo. Sa maman, qui fait partie du comité du CPO, l’historique salle polyvalente du quartier, l’emmenait chaque année au train fantôme et aux puces, tandis que le jeune Thomas Wiesel y prenait des cours de théâtre. Les deux futurs collègues et amis, qui ne se connaissaient pas encore à l’époque, ne s’y sont jamais croisés...
En grandissant, Blaise a pris de la hauteur tant physiquement que géographiquement et vit maintenant du côté de l’Avenue de France, le quartier qui a selon lui le meilleur potentiel d’apparition de nouveaux bars. A chaque fois qu’il y en a un qui ouvre, il veut le tester. Nous voici donc à La Station, décor post-indus, cartes fluos, produits de saison et un brin bobo. Un peu plus loin, il y a l’Atelier, une de ses adresses fétiches, et la fabuleuse épicerie italienne Mangiobevo.
«Quand on était ado, on trouvait très drôle d’aller dans les bars de nuit pour demander des verres de lait», me raconte-t-il en sirotant son kombucha artisanal. Maintenant connu et reconnu, Blaise n’a pas arrêté de faire des facéties, et même il en vit! En pleine création de la Nouvelle Revue de Lausanne, cru 2021, il s’apprête aussi à remonter sur scène pour la reprise de «Confinage», sa Revue 2020 dédiée à vous-savez-quoi, et qui sera à savourer à la Salle Métropole les 28 et 29 septembre. Courrez voir ce spectacle cathartique!