Les 28 et 29 septembre prochains, la Salle Métropole accueillera deux représentations de La Nouvelle Revue de Lausanne dans laquelle joue Aude Gilliéron. Hyperactive, la comédienne et chanteuse travaille aussi sur «Into The Woods», la prochaine création du collectif lausannois Sondheim, et chorégraphie «Cinq» qui se joue en septembre à la Maison de Chailly.
Enfant de Moudon
La comédie musicale est ce qui fait battre le cœur de cette artiste lumineuse, qui s’épanouit pleinement dans un terreau lausannois riche de mille projets. Enfant de Moudon, Aude a eu son épiphanie devant «West Side Story», qu’elle a vue à treize ans, et est devenue quasiment monomaniaque du genre. Elle commence alors à prendre des cours à l’école ECM Perakis, fondée par la maman de Noam Perakis, actuel directeur de Barnabé, puis enchaîne avec le conservatoire de Lausanne, sa section «comédie musicale non professionnelle», avant de finir sa formation à Berne et à Paris. Un an passé dans la Ville Lumière au sein de la troupe de Sister Act au Théâtre Mogador, lui donne envie de retourner aux sources plutôt que de se perdre dans la foule parisienne.
Aujourd’hui, Aude habite du côté de l’Avenue de France. «Avenue de France is the new Sous-Gare» me dit-elle en riant, non que le quartier chic soit passé de mode, mais ses loyers restent inaccessibles pour des revenus d’artistes.
Comédie musicale
C’est finalement dans une ville bien éloignée des circuits classiques qu’elle dessine sa carrière, parce qu’il y a ici tout à faire et à créer, avec la ferme intention de faire de Lausanne la capitale romande de la comédie musicale.