Grégory Theintz et ses Beaux regards

Chaque semaine, une personnalité lausannoise évoque son rapport à la culture. Aujourd'hui, Grégory Theintz et les Beauregard Boys, sa joyeuse bande lausannoise de musiciens à la gouaille et à la rythmique irrésistible.

  • SEVERINE GONZALES

    SEVERINE GONZALES

Je n'aime pas les moteurs qui pétaradent et les hommes qui écartent trop les jambes...

Avec les Beauregard Boys, sa joyeuse bande lausannoise de musiciens à la gouaille et à la rythmique irrésistibles, Grégory Theintz nous emmène en quelques accords de l’autre côté du monde, dans les grandes prairies d’herbe bleue et les marécages fiévreux d’une Amérique d’antan, teintée de lumière et de cajun. Formé en 2011, le groupe, fruit d’une solide amitié et d’une complicité bien rodée, s’est étoffé au fil des ans et séduit de plus en plus d’oreilles. Insatiable curieux des cultures d’ailleurs, Grégory jouait déjà, au Gymnase, de la musique des Juifs d’Europe de l’Est dans les Chantiers Navals Mayerat à Rolle! Après avoir joué en Valais au Pal Festival en mai dernier, ils espèrent reprendre la route des festivals cet été en Suisse et en France. Et pour une belle invitation au voyage un peu vintage, vous pouvez compter sur leur second album «Corde Cassée», sorti en 2019.

Quelles ont été les œuvres qui t’ont particulièrement influencé?
Les films de Jean-Pierre Mocky, Bertrand Blier et Bertrand Tavernier, la musique d’Ennio Morricone, Vladimir Cosma, Stevie Wonder, The Waterboys et Karsten Troyke, Doc Watson pour le bluegrass.

Sur quoi tu aimes danser?
Latina Stereo, une radio de Medellin, en Colombie, un pays qui me tient à cœur.

A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
A l‘ambiance de rue de la Fête de la Musique, à la Maison de Quartier au Désert, à de petits théâtres comme le 2.21.

Ce que tu ne comprends pas ou n’aimes pas?
Les moteurs qui pétaradent et les hommes qui écartent trop les jambes.

Le livre sur ta table de chevet?
«Le chêne brûlé» de Gaston Cherpillod.

La chanson que tu aimes mais dont tu as (un peu) honte
«Cœur de loup» de Philippe Lafontaine.

Le concert que tu regrettes avoir vu?
Peut-être James Brown au Paléo, pas bien vieilli…

Le truc que tu adores et que personne ne connaît?
En musique: Die Grenzgänger, 1755 ou Marc à Paul à Jos.