Isabelle Bonillo trimballe ses planches depuis plus de quinze ans avec son camion-chapiteau, véritable structure théâtrale itinérante qui peut accueillir jusqu’à 80 spectateurs et propose de saison en saison une programmation différente. En ce temps pandémique de disette culturelle, la proposition de la metteuse en scène lausannoise, qui a grandi au sein du Théâtre Populaire Romand de La Chaux-de-Fonds et du Théâtre Populaire d’Amiens, et fait sa formation au Théâtre Populaire de Marseille dirigé par son père Jean-Marc Bonillo, est riche de sens et de pertinence: si on ne peut plus aller vers la culture, alors c’est la culture qui viendra à nous! La Compagnie T-âtre propose ainsi trois classiques revisités («Poil de Carotte» de Jules Renard, «Oncle Vania» d’Anton Tchekov et «La Cantatrice Chauve» de Ionesco, à découvrir sur scène en plein air Place St Maur à Lausanne du 14 au 27 mai, inch’Covid.
Quelles ont été les œuvres qui t’ont particulièrement influencée?
«Le Lac des Cygnes» de Tchaikovski, «West Side Story», mais aussi «L’Eloge du rien» de Christian Bobin, sans oublier Chaplin, Hitchcock et Kubrick.
Ce que tu as vu dernièrement?
Un reportage sur «la Commune» sur Arte.
Sur quoi aimes-tu danser?
La valse viennoise et les tubes rock des années 80.
A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
Aux dossiers de subvention trop conséquents que l’on doit faire pour monter un spectacle…
Le livre sur ta table de chevet?
«Volez ce livre» d’Abbie Hoffman.
La chanson que tu aimes mais dont tu as (un peu) honte?
«Ti amo».
Le dernier film que tu as vu?
«La part des anges» de Ken Loach.
Le film que tu as hâte de voir?
«Merci patron!» de François Ruffin.
L’artiste que tu aimerais rencontrer?
Francis Bacon
Ton musée préféré?
Le palais idéal du facteur Cheval, en France.