« Je m’apèle Charlie Gordon et je travail à la boulangerie Donner. Mr. Donner me donne 11 dolar par semène et du pain ou des gâteau si j’en veut.» Cette phrase, tirée de l’œuvre «Des fleurs pour Algernon», de Daniel Keyes, donne le ton de «Charlie», pièce mise en scène par Christian Denisart, à voir au Théâtre du Jorat le 7 octobre prochain. Charlie, joué par Pascal Schopfer, a 32 ans, mais l’âge mental d’un enfant de 6 ans. Il travaille comme homme de ménage lorsqu’il rencontre les professeurs Nemur et Straus qui lui proposent de subir une opération du cerveau. Elle lui permettrait de démultiplier ses facultés intellectuelles. L’intervention ayant réussi avec la souris de laboratoire dénommée Algernon, les deux scientifiques se pensent prêts à passer au stade de l’expérimentation humaine. L’opération réussit au-delà de toute espérance, et Charlie se met à progresser très rapidement. Et tandis que ses capacités explosent, des questions commencent à le perturber. Il atteint des mondes de perception intellectuelle inaccessibles à la compréhension du commun des mortels et, de la solitude du simple d’esprit, il découvre la solitude du génie...
L’habile mise en scène invite à un questionnement sur la notion d’intelligence et sur notre capacité au bonheur, bien souvent déconnectée de la valeur de notre quotient intellectuel.
Le 7 octobre à 20h, Théâtre du Jorat, Mézières