Ce soir sur TF1, "Deadpool 2", un blockbuster pas comme les autres

Encore plus fort que le premier volet, «Deadpool 2» continue de dynamiter le film de super héros d’une manière pop et insolente qui nous donne simplement envie de dire, à la fin du générique: «encore!».

Une pure partie de plaisir, un manège cinématographique étourdissant bourré de références

A VOIR - DEADPOOL 2, DIMANCHE 8 NOVEMBRE 21H05, TF1
Encore plus fort que le premier volet, «Deadpool 2» continue de dynamiter le film de super héros d’une manière pop et insolente qui nous donne simplement envie de dire, à la fin du générique: «encore!». Réjouissant et jouissif, avec ses gags inattendus, ses punchlines qui tuent et ses changements de rythme et de ton ébouriffants, ce blockbuster pas comme les autres ressemble à un tour de grand huit trépidant et hilarant. Une pure partie de plaisir, un manège cinématographique étourdissant bourré de références et de clins d’œil à la pop culture de ces trente dernières années. Le génie du film se cache quelque part entre son côté blockbuster assumé et son écriture affûtée façon stand up qui ne s’interdit rien.

A EVITER - SHAZAM! VENDREDI 6 NOVEMBRE, 20H55, RTS 2
Pour concurrencer «Deadpool», DC Comics dégaine un nouveau super-héros censé être garanti en fun et références assumées: «Shazam!» Si les références assumées sont belles, et bien là, de «Big» à «Maman j’ai raté l’avion», le fun manque cruellement à l’appel. Si Marvel vise juste rayon fun avec son «Deadpool» et ses «Gardiens de la Galaxie», DC n’arrive pas à franchir le pas et ne sait pas nous faire rire, toujours un balai coincé derrière la cape. «Shazam!» n’assume jamais vraiment son potentiel comique, ou alors de manière trop sage ou pataude. La faute sans doute à un gros déficit de qualité dans l’écriture du scénario et du personnage principal, un ado hyper mûr et débrouillard qui se transforme en un super-héros pas très courageux, neuneu et superficiel.