Il commence par lister quelques risques majeurs tels que le vieillissement de notre population, l’aggravation de la saturation du réseau routier, les pénuries d’électricité ou encore les cyberattaques. Sur ce point, il relève que si les banques et les grands groupes sont bien préparés, les administrations et les PME y sont encore très vulnérables.
Le document présente ensuite trois scénarii d’évolution de notre économie. Le premier, le plus optimiste, n’aurait que 15% de probabilité de se réaliser contre 50% pour le scénario médian et 35% pour le plus pessimiste. Le médian postule un statu quo économique avec une relation Suisse-UE qui poursuit son érosion « sans catastrophe ». Le pessimiste, quant à lui, relève des opportunités manquées et une économie « devancée par d’autres pays devenus plus compétitifs. »
Enfin, le papier souligne des lacunes importantes que notre pays ignorerait, comme un prochain manque de disponibilité des talents et le coût élevé de sa main d’œuvre, avec cette question : « Jusqu’où un pays aux salaires 40% supérieurs peut-il demeurer compétitif face à une Europe qui monte en gamme ? ». Autant d’éléments que nos dirigeants politiques doivent anticiper pour que la Suisse conserve son attractivité et sa singularité.