La taille d’une voiture peut devenir un obstacle pour les conducteurs qui craignent qu’elle les entraîne à déborder de leur voie lorsque la neige fait son apparition. Il appartient aux constructeurs de les rassurer et cette grande XJ y parvient parfaitement. Le système fonctionne en continu et surveille en permanence la motricité. Quand on roule sur le sec, le train arrière reçoit tout le couple, donnant un comportement de propulsion, si apprécié de la plupart des conducteurs sportifs. En cas de perte d’adhérence, la répartition change pour aller jusqu’à un maximum de 50/50 dans un cas extrême.
Nouveau moteur
Cette transmission intégrale est associée avec le moteur V6, tout récent, suralimenté par un compresseur et parfaitement servi par une boîte ZF automatique à huit rapports. Ses 340 ch suffisent à insuffler des performances généreuses à une voiture qui a tout de la berline à confier à un chauffeur… ce qui serait dommage, car elle est très agréable à conduire.
A l’intérieur, la taille octroie à tous les passagers un espace confortable. Il faut dire qu’avec une longueur de 5,12 m, c’est assez normal. Les finitions expriment un soin tout particulier du détail, que ce soient les cuirs cousus parfaitement, jusque sur la planche de bord, ou les applications décoratives, comme le gros bouton de commande qui apparaît dès que l’on met le contact, tandis que les ouïes d’aération prennent leur place. En face du conducteur, aucun instrument physique, un écran de type aviation affiche les indications. La tranche de vitesse dans laquelle on évolue devient plus claire, comme une mise en évidence utile. L’écran tactile demande un peu d’apprentissage. Il est par exemple un peu agaçant de devoir l’activer deux ou trois fois pour changer ses postes de radio préférés quand la carte est affichée, mais on touche là au détail que l’habitude gomme.
Très bien équipée, avec luxe, bon goût et vrai soin pour contenter tous les occupants, cette XJ 4x4 peut aussi être personnalisée avec une longue liste d’options et d’accessoires.