Fête du Blé et du Pain: «Nous vivons une formidable expérience!»

ECHALLENS • A huit mois de l’événement qui attend 40’000 personnes dans le chef-lieu du district, les délégations s’activent pour donner forme à la Fête du Blé et du Pain 2018. Interview avec Isabelle Alghisi, présidente de la commission RH-bénévoles.

  • Isabelle Alghisi préside la commission RH-bénévoles.DR

    Isabelle Alghisi préside la commission RH-bénévoles.DR

Lausanne Cités: Depuis quand travaillez-vous à la Fête 2018 et qu’est-ce que cela demande comme travail?

Isabelle Alghisi: Nous y travaillons de façon soutenue depuis deux ans environ. Mais le travail dépend des secteurs: tout ce qui concerne les infrastructures a été réalisé très en amont. La recherche de figurants a débuté il y a plusieurs mois alors que celles des bénévoles qui œuvreront durant l’événement commencera réellement en début d’année 2018. Dans notre atelier de construction à Romanel-sur-Lausanne, les décors et autres éléments du spectacle sont en cours de réalisation. Nous avons même un groupe qui s’entraîne à la mise en scène de combat médiéval, avec escrime et cascades! Les couturières travaillent aussi d’arrache-pied pour créer les 800 costumes nécessaires. Les répétitions pour le spectacle ont commencé en septembre, et il nous manque encore une centaine de figurants.

Etes-vous sereine par rapport à ces manques?

Je remarque qu’actuellement, et c’est un fait de société, les gens ont plus de peine à s’engager sur le long terme. A 8 mois de la manifestation, il est possible de se projeter et l’implication est plus concrète. Nous avons d’ailleurs eu un nouvel élan d’inscriptions en août. J’ai donc confiance.

Vous avez été figurante en 2008, quel souvenir en gardez-vous?

L’impression d’avoir fait partie de quelque chose d’énorme! Ce sont des souvenirs et des émotions qui restent. Et aujourd’hui, faire partie d’une commission d’organisation est une expérience riche et variée.

Quels sont les enjeux d’une telle manifestation?

Avec 40’000 personnes attendues, c’est un vrai rayonnement pour toute la région, qui va bien au-delà du district. Nous mettons en valeur les métiers de l’artisanat et de l’agriculture, tout cela dans une ambiance moderne, car il faut le dire, la fête de l’année prochaine n’aura rien à voir avec celle de 2008!

Qu’est-ce qui va changer?

Nous devons nous adapter à l’évolution des habitudes de consommation. Par exemple, en 2008, les réseaux sociaux n’étaient pas encore un mode de communication comme on le connaît aujourd’hui. L’édition 2018 proposera des animations gratuites dans le bourg, en marge du spectacle. Et puis, lors de la dernière fête, les figurants avaient des combinaisons très modestes et faisaient bouger les décors. L’année prochaine, nous aurons de vrais décors en place et chacun, même s’il n’a pas le premier rôle, aura un costume de qualité, confectionné sur mesure. Il s’agit d’un spectacle dans l’air du temps, qui revisitera la mythologie du Gros-de-Vaud.