Même s’il est aujourd’hui Président de GastroVaud, Gilles Meystre n’est pas pour autant issu du milieu de la restauration. Après des boulots de jeunesse dans des restaurants d’Yvonand et d’Yverdon, il se voyait pourtant bien faire l’école hôtelière. Hélas, un pré-stage dans un hôtel lausannois lui en ôte l’envie, tant la charge de travail était colossale. Il se tourne vers Science Po, mais pour trois mois seulement, car l’enseignement virait «marxisant». Passionné par l’écriture, il étudie alors l’histoire et le journalisme, et se dit que ce serait malin d’apprendre le russe vu que le mur est enfin tombé.
Si son russe ne lui est que rarement utile, c’est la chose politique qui lui permettra finalement de réunir ce qui l’anime: le sens du contact humain, la passion du langage, de l’histoire, de l’actualité. Dès 2000, alors en charge de la communication de la campagne d’Olivier Français, il se prend au jeu et finira par devenir secrétaire politique du Parti Radical en 2007.
A Gastrovaud, il continue de défendre ses valeurs cardinales: la liberté d’entreprendre, la libre opinion, la responsabilité individuelle, mais aussi l’authenticité, la proximité, et la défense des terroirs, notamment avec deux événements phare: lesPintes ouvertes vaudoises et la Journée du papet vaudois.
Sans oublier le label «Fait maison» dont il est aussi l’un des initiateurs. Plus qu’un homme politique hors-sol, Gilles Meystre reste avant tout un terrien ancré dans le concret et l’épicurisme.