Et si Lausanne se dotait de murs de grimpe extérieurs?

Autrefois prisées quasi uniquement par les grimpeurs confirmés, l’escalade, la grimpe ou la varappe ont la cote et se pratiquent de plus en plus en milieu urbain où les salles d’escalade se multiplient et ne désemplissent pas. Forts de ce constat, les conseillers communaux Louis Dana et Paola Richard-De-Paolis viennent  de déposer un postulat qui vise à développer la grimpe à Lausanne, non pas en construisant de nouvelles salles qui lui seraient dédiées, mais en favorisant l’équipement de murs de grimpe extérieurs.

«Le relief de la ville de Lausanne offre de très belles perspectives sur le lac, les Alpes vaudoises, valaisannes et de Haute-Savoie. La topographie de notre commune présente également de nombreux lieux accidentés, et notamment des falaises», explique Louis Dana. «Ces conditions pourraient s’avérer idéales pour développer un réseau de murs de grimpe en plusieurs points de la ville.» Et la cosignataire du postulat de préciser: «Nous pensons notamment au chemin des Grandes-Roches, au coude de l’Avenue Louis-Vuillemin, à certaines parties du Signal de Sauvabelin, à la partie supérieure du parc de Mon-Repos ou encore à la boule à gaz de Malley et aux zones foraines de la ville, une liste qui n’est évidemment pas exhaustive.»
Les deux élus socialistes invitent donc la Municipalité à étudier la faisabilité des équipements nécessaires à la réalisation de ces murs pour permettre la pratique de ce sport à des conditions respectant tout à la fois le patrimoine bâti et l’environnement. A leurs yeux, il est également important que des conditions sécuritaires optimales puissent être garanties pour les grimpeurs et grimpeuses, mais également pour les personnes pouvant passer à proximité de ces installations.
Dans ce contexte, il convient de noter encore que le conseiller communal Rapaz avait déposé une motion en 2008. Entre temps transformé en postulat, ce texte questionnait la Municipalité sur la faisabilité d’un centre d’escalade indoor à Lausanne. Il avait alors été décidé de participer financièrement à la construction du centre de grimpe d’Echandens, qui était jusqu’à l’année passée le plus grand de Suisse.