La récente décision d’imposer le 30 km/h de 22h à 6h dans une majorité des rues lausannoises a fait grincer des dents certains et réjoui d’autres. La pose de ces panneaux de réduction de la vitesse nocturne a été rapidement organisée par le Service des routes et de la mobilité de la Ville, mais malheureusement dans la précipitation et la désorganisation. On se retrouve ainsi avec des situations totalement grotesques (photo ci-contre à l’Avenue de la Confrérie) qui pourraient prêter à sourire, mais qui financièrement parlant, sont un gaspillage économique. Ce dernier, cumulé avec bien d’autres situations insolites sur le territoire de la commune, donne une image bien noire de la gestion de l’impôt du citoyen… Surtout que la commune de Lausanne est empêtrée depuis des lustres dans des chiffres rouges abyssaux et ces dernières années ne vont pas dans un autre sens! Pour arriver à un meilleur résultat, on suppose que tous les services de la Ville devraient faire un effort d’économie. Il semblerait que ce soit loin d’être le cas… En procédant ainsi, cette ville est, et sera encore longtemps dans les chiffres rouges, vu la direction politique de ses élus; mais peut-être serait-il temps d’engager un «contrôleur des aberrations sur le territoire de la commune de Lausanne», son salaire serait vite amorti par les économies qu’il pourrait engendrer. Pierre-André Waldburger, un citoyen en colère
30km/h: la Ville de Lausanne voit double!
Très en colère, ce citoyen lausannois pousse une gueulante: selon lui, il faudrait engager un «contrôleur des aberrations sur le territoire de la commune de Lausanne».