L’Electric Circus, une existence courte mais intense

Chaque semaine, Lausanne Cités en collaboration avec l’équipe du livre «Une journée à Lausanne» et les éditions Favre vous propose deux photographies d’un même lieu à Lausanne, hier et aujourd’hui, accompagnées d’une anecdote y relative. Aujourd’hui, la Place de la gare.

  • GEOFFREY COTTENCEAU

    GEOFFREY COTTENCEAU

Eh oui elle a bien changé au fil des années, la Place de la gare de Lausanne. Mais le saviez-vous? Un de ses lieux emblématiques fut l’Electric Circus, situé au sous-sol de l’hôtel Continental et très couru des connaisseurs. C’était un petit club de 300 places, une petite salle sombre, sans fenêtre et enfumée à laquelle on accédait par un escalier en demi-colimaçon depuis le hall d’entrée de l’hôtel. Le manager de l’époque, voulant attirer la jeunesse dans sa nouvelle discothèque, a confié la programmation à Peter Zumsteg, fils du chef de la police d’Argovie, tout juste revenu de Londres. Le club verra passer beaucoup de beau monde lors de sa courte existence, soit deux années intenses: Rory Gallagher, Small Faces, Yes ou encore Mott The Hoople… sans compter en avril 1970, les mythiques Black Sabbath pour un concert live que l’on peut retrouver sur youtube. Outre les concerts, le lieu proposait parfois des projections de films comme celles de Yoko Ono et John Lennon.

Cette anecdote est extraite de l’article de Manon Roland, paru dans le magazine La Ficelle: «L’Electric Circus: à la poursuite d’une amnésie collective»