Une meilleure cohabitation des modes de transport

Pour Henri Klunge, conseiller communal PLR et membre du comité du TCS-Vaud, chacun d'entre nous respecterait sans doute plus les autres usagers de la voie publique si l’intermodalité était facilitée.

Quand on parle de mobilité, tout le monde se plaint des autres usagers de la chaussée. Les cyclistes zigzaguent entre les voitures, grillent les feux rouges et circulent sur le trottoir. Les scooters et les motos dépassent tout le monde, zigzaguent entre les voitures et s’arrêtent dans les sas cyclistes aux feux. Les piétons ne font pas attention en traversant et passent au rouge. Les automobilistes font des excès de vitesse, frôlent les cyclistes et utilisent leurs téléphones au volant.

Pourquoi avons-nous ces comportements dangereux? Peut-être parce que nous méconnaissons simplement les autres moyens de transport, ceux que nous n’avons pas l’habitude d’utiliser ou n’employons jamais. Nous respecterions sans doute plus les autres usagers si l’intermodalité était facilitée, car nous comprendrions la dangerosité de nos rodéos urbains.

Promouvoir l’accès aux différents modes de transport, c’est ce que font les plateformes MaaS (Mobility As A Service). En résumé, ces plateformes proposent un abonnement unique permettant d’utiliser les transports publics, un vélo, une voiture, un taxi… Elles existent déjà à l’étranger et commencent à arriver en Suisse. C’est une très bonne nouvelle, car de cette façon, nous pourrons adapter, pour un coût fixe, les modes de transport à nos besoins et comprendre, enfin, les griefs des autres usagers de l’espace public!