La crise sanitaire que nous avons traversée semble laisser peu à peu la place à une autre crise, de nature économique cette fois. De nombreux secteurs, à commencer par les petits commerces, les bars et les restaurants, ont été fortement touchés, et la survie de trop de PME est menacée à court ou moyen terme.
Il est donc essentiel que les collectivités publiques, Etat comme communes, s’engagent avec conviction pour les soutenir et éviter le pire. Il serait par contre irresponsable de tout faire repartir exactement comme avant. Notre système économique bâti sur une course à la croissance à n’importe quel prix n’est en effet pas viable à long terme, et nous mène inexorablement vers l’épuisement des ressources et une crise climatique aux effets bien plus graves que celle liée au Covid-19.
Il est donc capital de faire redémarrer notre économie sur de meilleures bases, plus durables et respectueuses de l’environnement comme de l’humain. Cela passe par une valorisation des circuits courts et des échanges directs entre producteurs et consommateurs, des investissements massifs dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ou encore une politique de promotion économique axée sur la durabilité à long terme plutôt que sur le profit à court terme.
Les Verts s’engagent fortement pour cela. Un crédit de 300 millions de francs pour les énergies renouvelables a ainsi été demandé au Grand Conseil par la voix de leur chef de groupe Vassilis Venizelos, et de très nombreuses autres propositions ont été ou seront développées ces prochaines semaines dans les conseils communaux ou au parlement vaudois. Une initiative populaire cantonale est également en cours de préparation, afin d’inscrire dans notre Constitution les principes d’une économie réellement durable.