Tribune libre: "La sécurité en Suisse, un mythe?"

Pour le conseiller communal UDC Nicola Di Giuolio, nous devons abandonner, provisoirement, certaines de nos libertés individuelles afin de lutter collectivement et efficacement contre ce fléau avec le moins de victimes possible.

J’espère que non! Il y a plusieurs types de sécurités qui sont interdépendantes dans un Etat, principalement: la sécurité publique (un corps de police constitué), la santé publique (par exemple, les mesures pour lutter contre le virus du Covid-19, le médecin cantonal et la sécurité économique: soutenir les entreprises et les travailleuses, travailleurs d’un ou de plusieurs secteurs économiques sinistrés d’un pays.

Avec le recul de l’année écoulée, nous pouvons constater que le rôle de l’Etat est nécessaire pour réguler les difficultés; il peut le faire s’il intervient directement dans l’économie jusqu’aux foyers des citoyens. Sans cela, tous les efforts sont presque vains. Nous sommes bien loin de la doctrine des libertaires et des partis politiques libéraux du XIX siècle jusqu’à ce jour… il est difficile d’imaginer que cela aurait été mieux sans l’intervention de l’Etat.

Paradoxalement à cette épreuve difficile du Covid-19, nous l’apprenons au forceps: la notion de la solidarité ne peut plus être galvaudée. Elle doit apparaitre comme une notion incontournable pour sortir de cette crise anxiogène: nous devons abandonner, provisoirement, certaines de nos libertés individuelles afin de lutter collectivement et efficacement contre ce fléau avec le moins de victimes possible.

Nous devons faire ce choix de société pour sortir de cette crise. Le Pays de Vaud a terminé de vivre ses élections générales. Les acteurs-trices politiques ont articulé toutes sortes de rhétoriques qui ont leur fondement dans la doctrine de leur parti politique. L’année 2021 sera, sans grande surprise, l’année où il faudra changer de paradigme dans beaucoup de domaines. Nous pouvons nous méfier des individus qui veulent nous servir la soupe dans une vieille marmite malgré l’adage populaire…