Tribune libre: "Fini la récré, à vos copies!"

Dans cette tribune libre, le président du PLR lausannois Philippe Miauton s'en prend à la gestion du municipal David Payot, à l'origine "d'un véritable vaudeville."

En l’espace de deux semaines la Municipalité à majorité de gauche nous a livré un véritable vaudeville. Rôle principal: David Payot, Municipal popiste des écoles. Premier acte, lors des débats du Conseil communal, Madame Germond et le syndic, M. Junod, ont annoncé, bouche en cœur, que la Ville était un «employeur exemplaire». Notamment pour répondre à l’extrême gauche et ses critiques de la gestion des fonctionnaires en période de Covid. Deuxième acte quelques jours plus tard, près de 150 surveillants de devoirs accompagnés de Lausanne recevaient un courrier mettant fin à leur contrat de travail au 31 août. Possibilité était offerte d’en signer un nouveau à un taux plus faible et à un salaire moindre. Hauteur de cette diminution: 10 minutes de surveillance en moins par jour... En pleine période d’incertitudes économiques, ce courrier montre un tout autre visage de «l’exemplarité» de la Ville. Enfin, un communiqué du PLR et des échos dans les médias plus tard, troisième acte: en bon défenseur des vélos, la majorité de gauche de la Municipalité rétropédale et annule toute la procédure. Selon David Payot, il ne fallait pas partir sur de mauvaises bases. Quelques faiblesses juridiques, l’atteinte à un système favorisant l’égalité des chances et la perspective de se fâcher avec les syndicats quelques mois avant les élections communales ont certainement eu raison des plans du municipal des écoles. Un scénario connu puisque depuis son élection, le seul représentant de l’extrême gauche à l’exécutif voit son travail continuellement rectifié (écoles sous-dimensionnées, FASL sans boussole...). Quand ce n’est pas le Conseil communal qui renvoie les dossiers, c’est la Municipalité qui doit recoller les pots cassés. La décision de la Ville dans ce dossier ressemble fort aux appels des surveillants dans la cour: «Fini la récré, à vos copies!».