A la queue leu leu

Pour le député UDC Nicola Di Giulio, le loup est devenu un animal surprotégé...

 

L’expression «à la queue leu leu», qui signifie marcher en file comme une meute de loups, m’a inspiré de vous parler de ce canidé, dont la présence a récemment créé discussion au Grand Conseil à Lausanne. Suite à la votation sur la révision de la loi sur la chasse, le loup est devenu un animal surprotégé dont la régulation est liée à des critères stricts. La décision finale a été émotionnellement emportée, par une majorité de citadins, trop souvent informés par des réseaux sociaux et des scientifiques de bibliothèque. Une louve alpha, peut mettre au monde l’équivalent d’une meute tous les trois ans et cette multiplication est exponentielle. Vu les ravages de ces prédateurs dans nos alpages la situation devient intenable pour nos éleveurs. Les mêmes défenseurs de ce carnivore ont préconisé l’usage de chiens de protection, sans tenir compte du prix d’achat élevé de ces molosses, ni du fait qu’il faut plusieurs années avant qu’ils soient opérationnels. D’aucuns s’insurgent contre la régulation du loup, mais ne soufflent mot contre la chasse au sanglier qui cause de très considérables dégâts à l’agriculture. Il est tout autant nuisible. Certains citoyens devraient appréhender les conséquences néfastes de leur vote et admettre qu’un changement de politique est indispensable.