Sergei Aschwanden et Anilton

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    Sergei Aschwanden et Anilton

Sergei Aschwanden, «Directeur de station» à Villars, ex-champion olympique de judo

Quels souvenirs éveillent en vous le mot «terroir» ?

Le mot terroir représente pour moi la terre, les paysans de mon village d’enfance à Bussigny. Les après-midi et weekends où je me rendais chez le paysan pour découvrir la terre, goûter aux carottes, pommes, poires. Mais également pour apprendre ce que notre terre (vaudoise) a comme magnifiques ressources.

Pourquoi est-il à vos yeux nécessaire de défendre ce qui est lié à cette notion de terroir ?

Nous sommes dans un monde de globalisation, un monde en perpétuel changement et qui évolue à la vitesse grand V. De ce fait, il est primordial de savoir d’où l’on vient, quelles sont nos valeurs, nos sources et ressources et tous les produits qui découlent de notre magnifique région. Et il y en a un paquet.

En quoi est-il important qu’un jeune cuisinier soir formé à la connaissance des produits du terroir ?

La cuisine tout comme l’art sont similaires au sport. Plus vous avez des bases et des connaissances solides plus vous pouvez aller haut. Il est indispensable qu’un jeune cuisinier connaisse les qualités, la provenance, les bienfaits des produits du terroir. Plus il aura de connaissances dans ce domaine plus sa palette pourra s’élargir au fur et à mesure du temps.


Anilton Varela, apprenti au restaurant Fleur de Lys à Prilly

Anilton Varela, originaire du Cap-Vert, est en troisième année d’apprentissage et travaille depuis plus de 8 ans au restaurant la Fleur de Lys à Prilly.

«Au départ, c était juste une expérience de plus, et avec le temps c’est devenu une vraie passion, explique-t-il. C’est un beau métier, très varié et très enrichissant. J’apprends tous les jours quelque chose de nouveau.»