"Un bonheur à reconstruire", l'éditorial de Fabio Bonavita

Les fêtes de 2021 ont un arrière-goût amer de celles de 2020. Et si on en profitait pour repartir à zéro?

Bis repetita! Ces fêtes de fin d’année ressembleront drôlement à celles que nous avons vécues il y a un an. Un nombre de participants limité, un minimum de contacts avec les convives, un flacon de gel hydroalcoolique sur la table, des masques quand la distance ne peut plus être assurée et des pièces régulièrement aérées. Bref, une ribambelle de mesures qui devraient nous permettre de traverser les célébrations de Noël et de la nouvelle année sans trop de casse. Reste que mentalement quelque chose a changé par rapport à l’an dernier: le fatalisme a remplacé les illusions. Il y a douze mois, l’arrivée des vaccins avait laissé penser que le pire était derrière nous, que 2021 s’apparenterait à une fête géante. Les vagues qui se sont succédées depuis janvier ont douché ces espoirs. Et, on le sait désormais, le Covid va nous accompagner encore un bon bout de temps. Au lieu d’en faire une source de déprime, autant prendre tous les bons moments quand ils se présentent. Changer les perspectives futures en plaisir présent, se contenter de la joie de se retrouver autour des plaisirs d’une belle table. Ce nouveau paradigme contient les germes d’un bonheur à reconstruire. Plus simple, plus authentique. Toute l’équipe de Lausanne Cités vous souhaite de magnifiques fêtes et se réjouit de vous retrouver en 2022.