"L'école ne doit pas être un nid d’idéologues", l'éditorial de Fabio Bonavita

Les défenseurs des minorités ont fait de l’école leur nouveau terrain de jeu. Leur obsession d’y imposer leur idéologie est désormais sans limite. Dernier exemple en date, l’apposition d’un symbole LGBTQ sur le nouvel agenda scolaire vaudois. C’est tout simplement indigne d’un département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC). Ce dernier feint d’ignorer que la sexualité relève du domaine privé, mais aussi et surtout que le militantisme n’a pas sa place dans les classes vaudoises.

Au lieu de faire profil bas et de confesser sa faute, le Canton en a rajouté une couche par l’entremise de sa déléguée départementale aux questions d’homophobie et de transphobie. Cette dernière a asséné avec aplomb que la question de l’homophobie fait partie des priorités du DFJC. Au nez et à la barbe des enseignants qui se sentent démunis face aux questions des élèves sur la présence de ce logo arc-en-ciel.

Cette attitude démontre l’omniprésence des idéologues dans les salles de classe. Leur tendance à confondre une saine lutte contre l’homophobie et un activisme inadéquat est insupportable. Quant au Canton, il ferait mieux de se concentrer sur le niveau scolaire qui s’effondre depuis plusieurs années. Voilà sa seule et véritable priorité…