Chaque année, à la même période, c’est le même dilemne, et la même question qui se pose, pour un majorité de gens de ce pays: faut-il ou non changer de caisse-maladie? En partant du principe, bien sûr, qu’on se trouve confronté à une hausse de prime, ce qui est, convenons-en, une quasi réalité annuelle.
Les Suisses se plaignent de ces primes trop élevées, mais, paradoxalement, ils ne changent pas de caisse. Au début de cette année, malgré une nouvelle augmentation moyenne des primes de 4,9%, seuls 660’000 assurés en ont changé, soit le 7,9% des assurés que compte l’ensemble le pays. Une infime minorité!
Pourquoi? Parce que les assurés se disent globalement statisfaits de leur sort, donc de leur assureur. Parce qu’ils sont nombreux aussi à être convaincus d’avoir choisi la caisse la moins chère. Par commodité aussi, ou parce que les démarches administratives sont trop compliquées et les hausse de primes pas assez importantes.
Heureuse Suisse! Et heureux assurés. Sauf que cette apparente satisfaction cache aussi une réalité moins souriante. Aujourd’hui, les Suisses seraient toujours plus nombreux à faire l’impasse sur une visite médicale pour économiser. Autrement dit, ils renonceraient à se faire soigner pour des raisons financières.
D’où la nécessité de ne pas prendre les choses à la légère en cette fin d’année et d’avoir la volonté de comparer les offres. De nombreux outils sont à disposition. Il suffit de les consulter afin de vous prononcer en toute connaissance de cause. Prenez votre destin médical en main. Car la situation n’est pas près de changer et que ces prochaines années, peu ou prou, les tarifs vont encore augmenter!