Le lourd fardeau des finances

Pas toujours facile de présider aux destinées financières d’une ville. En charge des finances de Lausanne depuis 2011 déjà, Florence Germond en sait quelque chose. Son rôle est parfois ingrat. Dans un contexte économique qui demeure perturbé, elle est appelée à mener une politique de rigueur et, de ce fait, à prendre des mesures souvent impopulaires. L’augmentation du tarif des parkings en divers points de la ville en est le dernier exemple flagrant.

Ce qui est vrai dans le cadre de cette législature, l’était aussi par le passé. A une différence près: on sent aujourd’hui la magistrate plus à l’aise dans un rôle qui la fait souvent passer pour la «dame de fer» lausannoise, elle la militante socialiste qui ne renie pourtant aucune de ses convictions. Mais elle assume. Avec la rigueur qu’on lui connaît, et en partant de la certitude que les finances ne sont pas une fin mais un moyen, destiné avant tout à répondre aux besoins de la population. Un message qu’elle tente de faire passer dans notre interview.