
Eclairage

«Remettre en question des évidences qui n’en sont pas!»
Stéphanie Pahud travaille à un ouvrage collectif sur l’écriture rectifiée. La linguiste de l’Université de Lausanne constate que «ces 14 propositions pour la plupart mineures réveillent des réticences idéologiques ou affectives». La professionnelle rappelle que la langue évolue avec le temps et les usages. Elle ne valide «ni les fantasmes de simplification ni l’affolement face à ce qui serait un nivellement par le bas» que certains opposants de l’«orthographe rectifiée» dénoncent. La quadragénaire y voit plutôt un «gain en cohérence». Pour ce qui est d’une écriture inclusive, sur laquelle ses collègues sont très partagés, la linguiste souligne «qu’elle poursuit un objectif louable et partagé par beaucoup sur le principe: celui de pouvoir communiquer sans laisser personne de côté». Dans les faits, elle constate que sa mise en œuvre via l’utilisation de points-médians, «l’ajout d’un x pour sortir de la binarité» voire l’hypothétique mise en place d’un pronom neutre, comme l’a fait la Suède, est clivant. La Lausannoise préfère «voir dans ces évolutions une opportunité de réfléchir à nos représentations de la langue mais aussi des sexes et des genres et à remettre en question des évidences qui n’en sont pas».

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