Crise du coronavirus - Grégoire Junod rassure: «La Municipalité est mobilisée»

La Municipalité de Lausanne est sur le pied-de-guerre. La mobilisation est totale pour assurer la continuité des services, tout en venant en aide aux plus impactés par la crise. Le Syndic de Lausanne fait le point.

En cette période si particulière, l’urgence est aujourd’hui à assurer les mesures de protection, à organiser le télétravail là où il est possible et à assurer les missions essentielles du service public. Les plans de continuation pour tous les services de la Ville ont été mis en place et entièrement déployés dès mardi. Les subventions seront maintenues dans les domaines de la culture et du sport. Je l’ai d’ailleurs confirmé aux institutions culturelles vendredi. Pour le reste, des discussions ont lieu au niveau communal, cantonal et fédéral pour soutenir tout le secteur de l’événementiel, de la culture et du sport, très impacté par cette crise. Le maintien des subventions est une condition indispensable mais ce ne sera pas toujours suffisant; il y aura besoin d’aides complémentaires. Nous en sommes parfaitement conscients même si les villes ne pourront pas tout faire toutes seules. La culture comme le sport font partie de l’ADN de la Ville de Lausanne. Nous ne laisserons tomber ni les uns ni les autres.

Cela dit, la crise va aujourd’hui toucher tous les secteurs économiques, bien au-delà du tourisme et de l’événementiel. Nous avons la chance d’avoir un pays riche et il faudra des politiques fortes de la part de la Confédération pour soutenir les employés, les entreprises et les indépendants également. Les premières mesures prisent pour faciliter le chômage partiel vont dans le bon sens mais elles seront insuffisantes. La crise que nous traversons est d’abord sanitaire mais si nous voulons éviter qu’elle se transforme en catastrophe économique, il faudra un soutien fort des pouvoirs publics. Nos premières pensées vont donc à celles et ceux qui sont atteint-e-s dans leur santé, au personnel médical et à toutes celles et ceux qui restent au front mais aussi bien sûr aux salariés, patrons, indépendants qui subissent de plein fouet la crise.