1 – Auditer sa situation
La première étape de l’optimisation d’une flotte est assurément la mise en adéquation de ses caractéristiques avec la réalité des besoins de l’entreprise. Par exemple, il peut être intéressant sur le papier de se doter de véhicules hybrides, mais si l’essentiel des trajets réalisés sont de très longs parcours, cela devient vite une fausse bonne idée. Le mieux reste de faire confiance à des professionnels de l’optimisation de flotte.
2 – Réduire la voilure
La plupart du temps, le premier conseil qui sortira de ce genre d’audit est la réduction du nombre de véhicules. Les entreprises ont tendance à surestimer le parc dont elles ont besoin. C’est le cas notamment lorsque l’entité possède de nombreux niveaux hiérarchiques auxquels on pense qu’il est nécessaire d’attribuer une catégorie particulière de modèle.
3 – Bien choisir ses véhicules
On l’a dit, il n’est pas optimal, malgré les aides publiques, de miser sur l’hybride si l’on doit faire de très longs trajets. En revanche, si l’on doit faire face à des parcours majoritairement urbains, l’hybride et l’électricité deviennent beaucoup plus intéressants. On voit donc l’importance de bien choisir ses modèles.
4 – Apporter du sang neuf
Les constructeurs automobiles ont fait d’immenses progrès, ces dernières années, pour améliorer l’efficacité de leurs moteurs. Il peut donc s’avérer intéressant de renouveler fréquemment sa flotte, voire de passer à la location. Dans ce dernier cas, il est recommandé, pour contenir les frais d’entretien, de ne pas dépasser la durée d’un an. Dans tous les cas, plus la société grossit, plus le recours à un gestionnaire de flotte externe ou à un loueur devient nécessaire.
5 – Rester vigilant sur les tarifs
Les entreprises qui décident de gérer leur flotte en interne et de posséder celle-ci devraient porter un soin tout particulier à suivre l’évolution des coûts de détention et d’usage. L’entretien et les différentes assurances représentent environ 20 % de la charge d’un véhicule. Faire jouer la concurrence lorsqu’il s’agit de choisir sa compagnie, ou de changer ses pneus, est tout à fait recommandé.
6 – Former ses employés
L’énergie est un poste non négligeable et représente environ 15 % de l’addition globale. Si l’on ajoute à cela les éventuelles réparations ou surprimes d’assurances, on mesure l’ampleur des économies réalisables si l’on prend le temps de former correctement ses employés à la conduite et à l’écoconduite.
7 - Se tourner vers l’avenir
Les nouveaux enjeux de la mobilité doivent être intégrés par l’entreprise. L’autopartage, largement simplifié par le déploiement de la géolocalisation, peut être, par exemple, un bon moyen de rationaliser sa flotte. Et il ne faut pas, non plus, négliger la piste des deux-roues.