On aborde le Suzuki Vitara qui a subi un facelift comme une sorte de compagnon de travail. Il exprime la robustesse. On sait que sa fiabilité est excellente. La silhouette a gagné en compacité, elle souligne cette taille contenue. La calandre semble vouloir mordre. A l’intérieur, le choix des matériaux dénote un désir orienté vers un peu de luxe. L’ergonomie est bien étudiée, tout au plus convient-il de prendre la précaution d’enclencher ou déclencher certaines fonctions à l’arrêt, car les boutons se trouvent en bas à gauche derrière le volant. Une mention spéciale pour les sièges, dont la tenue est excellente, ce qui est important lorsqu’on risque d’être secoué.
Une boîte auto
Avec le moteur 1,4l de 140 ch, Suzuki a installé une boîte automatique à 6 rapports. Du connu, du cossu. Une position manuelle, des palettes au volant, et chacun se débrouille en fonction du terrain rencontré. La traction intégrale permanente gère elle-même la répartition du couple. Le conducteur choisit son mode, Snow par exemple, ou, dans les passages compliqués avec ornières de boue ou de neige, Lock, pour bloquer le différentiel. Avec ça, on se sort de situations scabreuses sans souci, même sans rapports courts. En d’autres circonstances, il peut être utile de fixer la position Sport, afin de raccourcir les temps de réaction. Le dynamisme accru augmente évidemment également la consommation.
La dernière génération du Vitara embarque tous les systèmes de surveillance. Le maintien de voie, par exemple, peut simplement vous avertir que vous déviez, ou prendre les commandes et remettre l’auto en ligne. Le régulateur est interactif. Bref, du complet. Ainsi revu, le Vitara est à la fois efficace et sympathique.