A Ecublens, une rentrée lumineuse pour Art’itude

ENSEIGNEMENT • L’école d’arts Art’itude effectuera sa rentrée le 31 août dans de nouveaux locaux. L’année dernière, sa directrice Marie Thüler apprenait que le sous-sol du vieux collège du Pontet, prêté à usage par la commune, ne remplissait plus les normes de sécurité d’une utilisation publique.

  • Marie Thüler en train d’organiser le déménagement d’Art’itude. MISSON

    Marie Thüler en train d’organiser le déménagement d’Art’itude. MISSON

Elle s’était inquiétée de l’avenir de son école et avait demandé l’aide de la Municipalité pour une solution de remplacement. Les parents des jeunes artistes s’étaient aussi mobilisés au travers d’une pétition.

A la suite du refus de la commune d’engager les frais nécessaires à la mise aux normes, l’école a été sommée de quitter les lieux pour le 31 juillet. Les locaux resteront utilisés en tant que dépôt pour du matériel de classe. Cependant, la Municipalité proposait dans le même temps une solution pour l’école d’arts, qui se situera donc dans le collège d’Epenex. «Nous devions être sûrs des enclassements pour cette rentrée avant de proposer cette solution», explique le syndic Christian Maeder. En effet, Epenex abritait encore trois classes durant l’année 2019-2020, mais toutes ont été transférées dans le nouveau collège Croset-Parc.

La directrice d’Art’itude est ravie: «Ces locaux sont plus spacieux et lumineux, ce qui est un avantage pour le dessin. Ils sont facilement accessibles en transports publics ou voiture, et de plain-pied, ils sont plus pratiques pour les personnes à mobilité réduite. » La commune a conclu avec elle une convention de prêt à usage, pour deux ans minimum et renouvelable.

Si la situation s’était corsée en fin d’année dernière entre la Municipalité et l’école d’arts, les choses semblent être rentrées dans l’ordre. «C’est une école reconnue, qui effectue du bon travail, et nous sommes contents d’en bénéficier sur le territoire communal», conclut Christian Maeder.