Andréfleurs souffle ses 50 bougies

ECONOMIE • C’est une «success story» vaudoise comme il n’y en a pas tant. Andréfleurs célèbre ses 50 années d’existence. Ce garden centre de référence a ouvert ses portes en mars 1972 du côté d’Assens.

  • Thierry Pahud dirige Andréfleurs depuis 2015. La société célèbre ses 50 ans. VERISSIMO

    Thierry Pahud dirige Andréfleurs depuis 2015. La société célèbre ses 50 ans. VERISSIMO

Son fondateur, feu-André Jacot, avait lancé son premier magasin à Lausanne en 1950 à l’Avenue de France. Quatre autres suivront dans la foulée. L’entrepreneur visionnaire avait alors un unique apprenti et livrait à bicyclette. Aujourd’hui, après une histoire riche et mouvementée marquée par une faillite en 1992 suite à la crise financière, la société née de ces débuts modestes compte 45 employés et enregistre près d’un demi-million de clients par année! Lesquels y achètent plus de 30’000 articles.

Partenariat unique avec Landi

«Andréfleurs est la propriété de la coopérative agricole et meunière d’Echallens et environ et elle jouit d’un partenariat fertile et unique en Suisse avec le magasin Landi attenant auquel nos locaux sont reliés», se félicite Thierry Pahud. Le dynamique quinquagénaire a repris les rênes de l’entreprise voici sept ans. A l’époque, la PME affichait près d’un million de francs de perte. Trois ans plus tard, elle était déjà de retour dans les chiffres noirs. Et depuis 2016, le magasin a enregistré une hausse de +25% de sa fréquentation et de 32% de son chiffre d’affaires, lequel reste cependant confidentiel. Même la crise du covid n’est pas parvenue à enrayer durablement la progression de cette machine bien huilée où «qualité du produit» et «compétence du conseil» font figure de leitmotivs.

Pour fêter son demi-siècle, Andréfleurs a repensé en profondeur l’organisation de son magasin. Au sein des 6000 m2 agencés, on trouve évidemment toutes sortes de fleurs et de plantes d’extérieur ou d’intérieur, des outils et du matériel de jardin, une pépinière mais aussi une droguerie écologique, une animalerie, un vaste rayon de jouets intelligents pour enfant ou encore une épicerie très courue présentant un large assortiment en savoureux produits du terroir…

Qualité et compétences

«Parmi nos employés, on ne compte que des pros: paysagistes, pépiniéristes, fleuristes, horticulteurs, gardien d’animaux, etc. Car à une politique de prix agressive, nous préférons celle du bon produit au juste prix auquel nous accolons en plus de véritables compétences», insiste Thierry Pahud. Lequel cultive aussi au sein de son entreprise une conscience écologique éveillée mais non dogmatique et empreinte d’un bon sens aiguisé au contact du réel. La période qui s’ouvre est clé pour l’entreprise comme pour ses concurrentes. «De mi-mars à mi-juin, nous réalisons traditionnellement 60% de notre chiffre d’affaires», souligne Thierry Pahud. Et il est probable que les crises sanitaire et géopolitique et les pénuries qu’elles promettent ne fassent que renforcer cette tendance...