Oui oui, bien sûr, leur liberté à eux, elle est sacrée, mais celle des autres, ceux qui pourraient ou voudraient se vacciner, beaucoup moins.
Mais ce n’est pas grave, c’est drôle, parce qu’à la fin, comme sur Netflix, il y aura des morts. Hahahaha, on en pleure déjà de rire! Ah merde, des vrais morts? On n’est pas sur Netflix? Vraiment? Bah ce n’est pas grave, on se sera quand même bien marrés.
Et puis quoi, le covid, ce n’est qu’un jeu, ça n’existe pas, c’est juste Bill Gates et les big pharmas qui veulent nous fermer nos chakras. Sauf que le vaccin, c’est comme Sarko et Carla, c’est du sérieux. Et ce sérieux, il vaut bien sûr pour ces clowns - lui aussi de plus en plus drôle, le Guy Parmelin! - qui ont voulu saboter la Semaine de vaccination en réservant – pour rien - des places au concert de Stress à Lausanne. Mais il vaut aussi pour les pouvoirs publics.
Parce que si ceux-ci en sont réduits à organiser tombolas, concerts, kermesses et autres actions infantilisantes pour pousser, en pleine pandémie mondiale, à la vaccination (après tout, qui ne se ferait pas piquer 1000 fois les fesses pour un repas avec Cesla Amarelle?), c’est que notre démocratie est sacrément malade. Alors, à traiter les citoyens comme des enfants et non comme des adultes, on obtient des réactions infantiles. Mais de toute façon, ce n’est pas grave, ce n’est qu’un jeu: le covid n’existe pas, les morts du covid encore moins.