Promouvoir ou interdire la mendicité, il faut choisir!

  • Promouvoir ou interdire la mendicité, il faut choisir!

    Promouvoir ou interdire la mendicité, il faut choisir!

Le débat politique sur les mesures possibles pour contenir la mendicité à Lausanne est reparti de plus belle. Et alors que le nouveau règlement communal pour «gérer» la mendicité au cœur de nos rues s'inscrit en faux avec la jurisprudence du Tribunal fédéral, la gauche, après de longues années de laxisme, accuse désormais l'UDC de vouloir maintenir la mendicité par pur calcul populisme. Fort heureusement, la réalité est toute autre!La question posée aux décideurs politiques lausannois est très simple: veut-on interdire la mendicité dans nos rues et mettre fin à l'exploitation de personnes fragilisées?
L'UDC apporte une réponse claire en s'engageant pour interdire cette pratique.Depuis 2007, de nombreuses interventions politiques de droite, de l'UDC en particulier, annonçaient l'effet domino de la mendicité, chassée de Lyon sur Genève, avant d'arriver dans notre canton. Ces craintes étaient hélas fondées!De nos jours, la mendicité est un problème sanitaire et humain avec l'exploitation économique abusive confirmée de personnes fragiles. Depuis l'arrivée de la mendicité organisée dans les rues de nos villes, la prise en charge de ce problème n'est pas satisfaisante. A l'Ouest lausannois ou sur la Riviera la pratique de la mendicité est interdite, alors qu'à Lausanne on règlemente, donc on autorise cette pratique!
Aujourd'hui, la libre circulation des personnes et la mobilité facilitée permettent d'accéder à notre pays sans se préoccuper d'une quelconque frontière ou de coûts dissuasifs, y compris pour la mendicité. Cette pratique ne doit plus avoir pignon sur rue car il s'agit de l'exploitation de personnes fragilisées, obligées de mendier pour des groupes organisés. Nos prestations sociales et nos structures d'accueil de santé publique permettent d'offrir un soutien de base aux personnes pauvres habitant légalement dans notre canton.Les clans qui exploitent les plus faibles choisissent les terreaux les plus favorables pour exploiter la mendicité, alors arrêtons de fertiliser nos rues par une règlementation permissive qui ouvre les portes de la mendicité à Lausanne.