Drogues et Ville de Lausanne

  •  Pierre-Antoine Hildbrand, Conseiller communal PLR, Lausanne

    Pierre-Antoine Hildbrand, Conseiller communal PLR, Lausanne

Les politiques de lutte contre les drogues se jouent à plusieurs niveaux, et d’abord dans le cadre de la Loi fédérale sur les stupéfiants. Il convient de reconnaître ces conditions avant d’examiner quelles mesures peuvent être prises plus localement. Contrairement à ce que laissent supposer certains, il n’existe pas de solution miracle. Il y a divers problèmes qui appellent des réponses différenciées. Il faut donc soutenir une combinaison d’approches sanitaires, répressives, sociales, éducatives et judiciaires.

La fermeté sur la répression et des mesures pour assurer la dignité des toxicomanes et leur réinsertion sont les deux axes de la position du Parti libéral-radical lausannois (PLRL). Il faut en particulier, parmi d’autres mesures, soutenir une ouverture prolongée des structures lausannoises d’accueil, avec une aide sociale et médicale de base, par exemple au Passage, à la place du Vallon. Il faut aussi développer le travail de prévention, notamment par une présence accrue dans les écoles, les espaces sociaux éducatifs et auprès des acteurs culturels de la vie nocturne lausannoise. L’intégration des toxicomanes passe aussi par la possibilité de leur faire réaliser des travaux d’intérêt public. Si enfin, la Municipalité souhaite revenir avec un projet d’espace de consommation, différent du projet rejeté en 2007, le PLRL souhaite qu’une consultation publique soit organisée. Nous l’examinerons attentivement, en souhaitant trouver des solutions pragmatiques aux problèmes que constitue l’existence de zones d’injections dans l’espace public. Avec Mathieu Blanc, nous poserons des conditions strictes, avant toute étude, notamment sur les mesures sécuritaires, le suivi médical et l’accès à cet espace.