Les chiffres parlent d'eux-mêmes: depuis la reprise du championnat, début février, le LC est la plus mauvaise équipe de Super League . En douze matches, elle n'a cueilli que six petits points avec une seule victoire et huit défaites à son compteur. Du coup, le rêve de jouer «européen» s'est rapidement envolé pour se concentrer maintenant à sauver tout simplement sa peau en première division.
Tous solidaires
Pendant que les hommes de Laurent Roussey connaissent donc une période compliquée au niveau de leurs résultats, dans l'entourage du club, tout le monde reste solidaire. Des joueurs aux dirigeants, en passant par les clubs de soutien. «Nous devons rester tous unis derrière l'équipe, le staff et les dirigeants, souligne Yves Detrey de la «Confrérie» (club de soutien qui regroupe plus de 130 membres pour une cotisation annuelle de 2500.- à 3500.-). Bien sûr que nous sommes déçus des dernières sorties du LS. Mais nos membres sont surtout des footeux et comprennent donc très bien les difficultés qu'ont actuellement les joueurs. Par exemple, je n'ai reçu aucune démission à ce jour à cause de la situation actuelle.»Le discours est identique du côté du «Onze d'Or» (club de soutien qui regroupe un peu plus de 115 personnes pour une cotisation annuelle de 7000.- à 11'000.-) et de son président Christian Michoud. «Il ne faut pas paniquer et rester en permanence derrière l'équipe. On sent que cela se joue sur quelques détails et ces derniers ne tournent pas en notre faveur ces temps. Même si, actuellement, il est vrai qu'on arrive à prendre moins de plaisir en regardant jouer le LS. J'ai même des membres qui sont restés pour une deuxième mi-temps à la buvette, le spectacle étant décevant. Toutefois, on a confiance en cette équipe et en Laurent Roussey. Ce groupe a démontré qu'il était capable de bien jouer cette saison. Je reste donc très confiant.»
Un nouveau stade
Un soutien qui va également aux responsables du club, Jean-François Collet et Alain Joseph. «Jean-François est un président qui ne dépense pas l'argent qu'il n'a pas. Pas comme d'autres. Du coup, bien sûr, cela est difficile d'être ambitieux quand vous avez des moyens financiers limités par rapport à d'autres », relève le président du Onze d'or. Le vice-président de la Confrérie soutient également totalement la politique de Collet et de Joseph. «Sans eux, il n'y aurait plus de Lausanne-Sport. Il ne faut pas l'oublier.»Pour augmenter les rentrées d'argent, les deux hommes soulignent toutefois la nécessité impérative d'avoir un stade plus moderne et plus accueillant. «La Pontaise est vétuste et devient même dangereuse. Il faut rapidement un nouveau stade à Lausanne», précise M. Michoud. M. Detrey lui espère surtout que la lenteur pour l'arrivée d'une nouvelle enceinte ne va pas décourager le duo Collet - Joseph.A noter que le Lausanne-Sport organise son traditionnel repas de soutien. Ce dernier est prévu le 31 mai prochain. La journée sera notamment animée par l'humoriste Thierry Meury. Il est possible de s'y inscrire via le site internet du Lausanne-Sport et de démontrer son attachement au club phare du canton de Vaud.