Les cancres et... les autres!

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Au Japon, la majorité des enfants et des ados vivent, d’une manière ou d’une autre, une double scolarité. En suivant, d’une part, des cours dans des écoles publiques ou privées où sont dispensés les programmes officiels et d’autre part, en suivant des cours dans les juku, des «écoles d’après l’école» dont l’objectif est de les accompagner dans leur scolarité en leur proposant une aide aux devoirs, des cours de rattrapage ou encore des cours de préparation aux contrôles de... l’école publique. Pourquoi? Parce que dans ce pays, beaucoup estiment que le système en vigueur n’est plus à même d’accompagner correctement les enfants. Qu’il est défaillant. Là-bas, le phénomène n’est pas nouveau. Contrairement à la Suisse et, en particulier à Lausanne, où l’ouverture de centres de cours privés a littéralement explosé ces dernières années. En tapant «soutien scolaire» sur internet, on dénombre ainsi une vingtaine d’adresses lausannoises qui proposent de tels services.

Dans cette offre pléthorique, comment trier le bon grain de l’ivraie? Comment faire la part entre les cancres de la profession et les institutions sérieuses qui prodiguent un soutien de qualité? Pas toujours facile. Il existe pourtant des critères qui , en principe, permettent de ne pas commettre d’erreurs. Des critères qui, au final, permettent d’éviter de perdre du temps et des illusions aux jeunes concernés et... de l’argent à leurs parents (lire notre article: Les cancres et... les autres!).