C’était il y a quelques années, Sony le visionnaire avait racheté Ericsson, un grand de la téléphonie. Le téléphone mobile en plein développement lui a donné raison quelques années plus tard. Pas pour longtemps! Giorgio D’Aprilli Car peu après, coup de théâtre, Apple lance son iPhone qui fait du smartphone un objet incontournable de la société. Aussitôt, les fabricants de téléphones mobiles mettent les bouchées doubles pour sortir leurs propres smartphones. Google se lance dans la bataille et développe Android, système d’exploitation spécifiquement conçu pour ces appareils. Microsoft prend peur et se lance à son tour dans le développement de ce type de système d’exploitation, et va même plus loin et essayant de tout mélanger, tous appareils électroniques et numériques confondus.
Une gigantesque bataille
Le puissant (à l’époque) Nokia regarde tout cela de loin alors que Samsung fait tout son possible pour prendre pied dans ce domaine. Puis voyant le spectre de la désuétude s’approcher, Nokia se lance, presque un peu tard dans la manœuvre. Même le canadien BlackBerry sent passer un vent froid dans son dos et se met à réagir, tentant des alliances pour ne pas couler. Samsung avance à grand pas dans les traces d’Apple tandis que les poursuivants s’entre-déchirent à la poursuite d’un train qu’ils n’ont pas totalement réussi à prendre. Apple progresse, passe de la version 1 à la version 4 puis 5 en si peu de temps que le téléphone devient de plus en plus cher à force de changer pour rester au top. Puis Microsoft, avec sa plate-forme Windows, saisit l’opportunité du déclin de Nokia pour le racheter et relancer à la fois sa course vers l’avant et son image de marque. Dans le même temps, Apple connaît sa première grande désillusion avec son 5C qui fait un flop (bien caché) mais qui permet à Samsung de prendre un peu plus d’avance, talonné par Sony. Simultanément, BlackBerry en crise avec de colossales pertes ne doit son salut qu’à un rachat de dernière minute par Fairfax tout en sachant très bien que ce n’est pas encore la guérison. Le rachat de Nokia par Microsoft redonne des couleurs aux smartphones finlandais alors que la marque à la pomme se dépêche de lancer son 5S et son i-OS7 pour dynamiser ses ventes.
Des coûts élevés
Cela est ou deviendra une guerre sous peu, d’autant plus que la 4G pointe son nez avec, inéluctablement, de nouvelles dépenses à prévoir pour tous ceux qui voudront en profiter. À l’avenir, il ne serait pas impossible que nos futurs smartphones et les applications qui les accompagnent finissent par nous coûter aussi cher que les assurances maladie, et avec les mêmes hausses régulières, en prime!