Qu’on est loin des 15 000 appareils seulement écoulés en 2006! En juillet dernier, c’est le cap du million de postes récepteurs (DAB et DAB+ confondus) vendus qui a été atteint. En Suisse romande, l’abandon de l’émetteur de Sottens, en 2010, a contribué au décollage du DAB.
Un choix étoffé
Il faut dire aussi que dans le domaine, la technologie se développe rapidement. A la mi-octobre, la radio numérique terrestre en Suisse romande passe de la norme DAD à la norme DAB+, encore plus performante. Cela signifie que la diffusion audionumérique va offrir un choix de programmes encore plus étoffé, avec une qualité sonore à nulle autre pareille, une réception exempte de parasites, des fréquences fixes.
Selon les régions linguistiques, les postes numériques permettent aujourd’hui de recevoir entre 13 et 30 programmes en Suisse. Et cette offre s’enrichit de manière constante, avec notamment les programmes radio de la SSR qui, le 17 octobre, basculent vers le DAB+.
La mort de l'analogique
A terme, cette technologie révolutionnaire va détrôner la radiodiffusion analogique: la FM est morte, vive le DAB+! Il n’est donc pas surprenant que les Suisses soient toujours plus nombreux à adopter ce nouveau système. Avec plus de 2,4 millions d’auditeurs (près d’un tiers des foyers) qui ont accès à la radiodiffusion numérique, la Suisse peut s’enorgueillir d’être dans le peloton de tête européen. Et la tendance n’est pas prête de s’interrompre.
Les fabricants de radios numériques tels que le leader Pure, Sony ou encore Philips en profitent pour surfer sur la vague: ils proposent une large gamme de modèles livestyle pour toutes les bourses. Même certaines grandes marques automobiles proposent des autoradios DAB+ en option.
Les appareils sont hybrides, c’est-à-dire dotés d'une double réception DAB+, FM et IP (avec ou sans fil): ils permettent d’écouter son programme préféré tout en surfant sur Internet, de télécharger ou d’enregistrer des chansons accompagnées de textes et d’images. Et devinez quoi? Ce sont les modèles au look rétro, fleurant bon les années 50, qui ont le vent en poupe. L’expression «faire du neuf avec du vieux» prend ici tout son sens. n
Plus d’infos sur radionumerique.ch