Drones d’oiseaux!

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    Drones d’oiseaux!

Vous rêvez de voler comme Icare, sans vous brûler les ailes? Optez pour un drone et pilotez comme si vous vous trouviez dans le cockpit.

Le mot« drone » est sur toutes les bouches. Dans les médias traditionnels comme sur le web. Et ce n’est pas uniquement parce que le terme anglais « drone » signifie « faux-bourdon » ou « bourdonner ». L’aérodyne doit sa médiatisation au fait qu’il est étroitement associé au caractère militaire de son utilisation. Certaines armées, au premier rang desquelles celle des Etats-Unis, utilisent d’imposants drones pour des missions d’espionnage et de renseignement, voire de combat. Il existe également des applications civiles de l’appareil: les services de police, des douanes, ou du feu l’utilisent dans leurs missions de surveillance et d’intervention. La télé n’est pas en reste puisqu’elle a recours à cet objet volant en lieu et place de l’hélicoptère pour obtenir des plans de vue aériens extraordinaires à un moindre coût.

En immersion

Mais pour Monsieur-tout-le-monde, amateur de high-tech, ces drôles d’oiseaux existent en modèles plus petits, et à des prix abordables, dont l’utilisation se révèle plus ludique. Grâce au drone, on peut désormais effectuer des vols en immersion (ou FPV, first person view): on pilote ces aéronefs, notamment depuis une tablette ou un smartphone, comme si on était dans le cockpit d’un avion ou d’un hélicoptère. Sensation assurée. En 2007, la miniaturisation des caméras et des technologies embarquées (tels que les capteurs d’altitude, de vitesse, de tension des batteries, ou encore de positon GPS) a permis au FPV de prendre son envol.

Supports mobiles

La tendance n’est pas prête de s’estomper. Les performances technologiques ne cessent de se développer: la résolution des capteurs vidéo s’améliore; les appareils haut de gamme se dotent de supports mobiles pour caméras (type GoPro) afin que l’on puisse changer l’angle de vue depuis sa télécommande ou, encore plus excitant, depuis des lunettes Fat Shark. Des préréglages peuvent aussi permettre aux drones d’être plus « autonomes »: il suffit d’enregistrer leur position GPS de départ afin qu’ils puissent y revenir seul en cas de perte de signal avec la télécommande; d’autres sont capables de corriger les déviations de leur vol provoquées par un vent léger. Avec les réglementations qui ne manquent pas d’accompagner leur utilisation, ces objets volants peuvent être programmés pour respecter un espace aérien et selon une fourchette d’altitudes donnés.

Un bémol, de taille, vient assombrir le tableau. Que ça soit un Parrot AR Drone 2.0 de seconde génération, un DJI Phantom ou un Hubsan X4 FPV, ces drones, parmi les plus perfectionnés, sont néanmoins affectés d’un handicap: ils ne sont autonomes qu’une dizaine de minutes. Frustrant. n