Daniel Atienza, ancien cycliste professionnel, consultant cyclisme pour la Radio télévision suisse (RTS).
Quels souvenirs éveillent en vous le mot terroir?
Des souvenirs d’enfance tout d’abord avec le jardin potager du papa, les salades de tomates et les aubergines grillées cuisinées par la maman. Des souvenirs beaucoup plus récents aussi avec le Tour de France de l’année passée où on s’est appliqué chaque jour à manger et boire la spécialité régionale au soir de l’étape avec des belles découvertes à la clé.
Pourquoi est-il nécessaire à vos yeux de défendre la notion de terroir?
Le terroir, c’est le patrimoine, la culture et les traditions de notre région. Perdre cette notion de terroir, c’est oublier d’où l’on vient et où on a grandi. Au même titre qu’on préserve nos monuments, on doit préserver notre terroir.
Vous paraît-il important qu’un jeune cuisinier soit formé la connaissance des produits du terroir?
Un bon maçon ne fera jamais une belle maison si les briques sont de mauvaise qualité… Savoir d’où proviennent les produits, connaître les fournisseurs, respecter les saisons et les saveurs locales seront toujours des garanties de succès et d’excellence pour un cuisinier!