L’affluence à ce 15e Grand Prix s’explique par l’ampleur croissante de la manifestation genevoise vis-à-vis des nombreuses autres récompenses décernées aux horlogers en Suisse: prix Gaïa, concours international de chronométrie, prix SSC, etc., sans compter les nombreux titres de «montre de l’année» décernés par différents magazines horlogers ou sites internet spécialisés.
Un prix international
Le Grand Prix de Genève jouit d’un rayonnement international inégalé. Ceci est dû aussi bien à son jury (26 personnes cette année avec notamment des journalistes du monde entier, des experts mais aussi 2 des plus gros distributeurs au monde) qu’à la tournée mondiale des montres sélectionnées (outre Genève, les montres sont exposées cette année à Dubaï, Hong-Kong, Séoul et Londres). S’y ajoute la présence des politiques et de quelques « people » comme le designer Philippe Stark ou le musicien Eric Singer.
Atouts et limites
Plus les marques sont petites, plus le saut de notoriété est gigantesque. Remporter le premier prix, l’aiguille d’or, correspond à un budget marketing de plusieurs centaines de milliers de francs. Mais attention, un Grand Prix ne fait pas tout. En 2013, Girard-Perregaux avait gagné l’aiguille d’or avec son échappement constant. Michele Sofisti, directeur général de la marque, avait déclaré au site worldtempus que l’impact du prix était «énorme» vis-à-vis des distributeurs, des détaillants et des clients. Quelques mois plus tard, il quittait la marque, laquelle n’échappe pas aujourd’hui aux difficultés qui frappent toute l’horlogerie suisse.
Le jury, qui comprend ses 26 membres présidés par Aurel Bacs, expert en montres de collection, rendra son verdict le jeudi soir 29 octobre. Nous vous présenterons les vainqueurs dans notre prochaine édition.